« La GRANDE MUTATION » est
l'histoire de ce village dénommé "la
Cité" dans le département
imaginaire de "Dioubé" ;
c'est entendu la vie des hommes qui y vivent,
tous plongés dans « la
liqueur de leurs traditions ».
Au fil du temps, ils ont appris a mourir
pour leurs enfants plus souples aux mutations
sociales. Ils ont enfin accepté de
reconsidérer les valeurs et les
tabous de la société grâce
aux changements qui sont intervenus, non
pas de l'extérieur mais de l'intérieur
de la Cité.
Les thèmes tels que : métissage
culturel, mariage mixte, mariage entre
castes différente, voyages, conflit, de
générations,
constructions des pays neufs, sont été bien
relatés dans cet ouvrage.
La randonnée intellectuelle
des enfants de la Cité,
leurs différentes approche des points de vue, en fonction
de leur spécialité dans les études et les
voyages qu'il ont menés, ont facilité l'information
et la formation destinée aux populations, aux principaux
décideurs que sont les chefs spirituel et temporel. Leur
volonté de rendre plus gai le village a conduit l'un d'entre eux
à la tête de la souveraineté du pays, tout en dépassant les pesanteurs
sociales d'une communauté fortement hiérarchisée.
La nouveauté qu'on reconnaît à ce
livre, c'est le compromis culturel: la
célébration du mariage des
personnes qui ne sont pas de même
condition sociale.
Le livre refermé, le lecteur ne
reste pas sur sa faim: le dénouement
est heureux. Mais il se creuse aussitôt
un fossé entre l'imaginaire du romancier
et la réalité telle que la
société la vit actuellement
en Afrique avec ses contraintes, ses déterminations.
Ce livre, en plus d'être un roman,
nous dresse en parallèle un portrait bien
complet des multitudes problèmes
et mutations sociaux que l'on observe dans
la société Soninké depuis
que cette dernière, très hiérarchisée,
est entrée en contact avec le monde occidental. |